Un poème
charmant de Terre-moyenne
Il était un
petit navire,
Il
était un
petit navire,
Qui
n’avait
ja-ja-jamais navigué,
Qui
n’avait
ja-ja-jamais navigué,
Ohé,
ohé !
Éarendeau
fut
capitaine,
Éarendeau
fut
capitaine,
Qui
voulait
ou-ou-ouvrir un marché,
Qui
voulait
ou-ou-ouvrir un marché,
Ohé,
ohé !
Il
partit pour
un long voyage,
Il
partit pour
un long voyage,
Vers
le
pays-ys-ys Valinorée,
Vers
le
pays-ys-ys Valinorée,
Ohé,
ohé !
Sa
femm’ se
fit un brave cygne,
Sa
femm’ se
fit un brave cygne,
Qui
le
silma-ma-maril lui portait,
Qui
le
silma-ma-maril lui portait,
Ohé,
ohé !
Au
bout de
cinq à six semaines,
Au
bout de
cinq à six semaines,
Ils
vinrent
au-au-au pays charmé,
Ils
vinrent
au-au-au pays charmé,
Ohé,
ohé !
Les
guardes
étaient deux balrogues,
Les
guardes
étaient deux balrogues,
Saisirent
les-les-les deux envoyés,
Saisirent
les-les-les deux envoyés,
Ohé,
ohé !
L’un
voulait
qu’on les mît à frire,
L’un
voulait
qu’on les mît à frire,
L’autre
voulait-lait-lait les fricasser,
L’autre
voulait-lait-lait les fricasser,
Ohé,
ohé !
Pendant
qu’ainsi l’on délibère,
Pendant
qu’ainsi l’on délibère,
Il
apparut-rut-rut le dieu Manoué,
Il
apparut-rut-rut le dieu Manoué,
Ohé,
ohé !
«
Que
voulez-vous, mortels débiles,
Que
voulez-vous, mortels débiles ? »
Cria-t-il
un-un-un p’tit peu fâché,
Cria-t-il
un-un-un p’tit peu fâché,
Ohé,
ohé !
« Nous
venons de Terre-Moyenne,
Nous
venons de Terre-Moyenne,
Pour
vous
ouvrir-vrir-vrir un grand marché,
Pour
vous
ouvrir-vrir-vrir un grand marché,
Ohé,
ohé !
Les
valards
vont se faire riches,
Les
valards
vont se faire riches,
En
vendant
l’o-l’o-l’opium pur d’Aulé,
En
vendant
l’o-l’o-l’opium pur d’Aulé,
Ohé,
ohé !
Tulcas
se
couche avec Elvingue,
Tulcas
se
couche avec Elvingue,
Et
tout le
mon-mon-monde a accordé,
Et
tout le
mon-mon-monde a accordé,
Ohé,
ohé !
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teunc.orgue
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